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 Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood

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Invité
Anonymous
MessageSujet: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood EmptyVen 9 Juin - 22:58


Miyano Nao
Fear defeats more people than any other one thing in the world – Ralph Waldo Emerson







Identy


nom :

Miyano

prénom :

Nao

date de naissance & ville :

17 juillet 1992 - Nikko

origine :

japonaise

nationalité :

japonaise

orientation sexuel :

hétérosexuel

situation familiale :

il habite dans un petit appartement, à la capitale, avec sa petite amie Sunako. Il rend souvent visite à sa famille qui vit encore à Nikko.

situation financière :

raisonnable

statut sociale :

en couple depuis 2 ans et quelques mois.





salamèche





Nao a été élevé dans une famille assez traditionnelle. Chez lui, la femme n’avait d’autre rôle que celui d’entretenir le ménage et de s’occuper des enfants ; cette situation a malheureusement influencé son comportement actuel à l’égard des femmes. Ses parents l’emmenaient souvent au sanctuaire, lorsqu’il était petit, en compagnie de son frère. Il est de cette façon devenu particulièrement superstitieux et s’y rend encore très souvent afin de prier et de faire une offrande. Avant de devenir inspecteur, il aimait particulièrement les patrouilles à vélo, même si la moto reste son véhicule préféré. Enfant difficile, il a toujours débordé d’énergie ; ses parents se demandaient toujours quoi faire de lui. Plus jeune, il s’adonnait à un genre de parkour avec son frère, tout en évitant de se faire prendre, ils étaient plutôt doués. Il n’est pas très prudent, même si la vie a essayé a tenté de lui inculquer cette qualité. Son dessert préféré est le mochi à la fraise. Il n’aime pas les takoyakis. À l’école de police, il exigeait beaucoup de lui-même et ne voulait pas laisser la moindre chance aux autres. Hélas, on semblait aussi ne pas vouloir le laisser faire.


Me’ow


wesh  :cute:







Code:
<a href="http://tokyo-fever.forumactif.com/t103-miyano-nao-it-will-have-blood-they-say-blood-will-have-blood#628" class="ppr">oh sehun (sehun)</a> ► miyano nao
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Invité
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MessageSujet: Re: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood EmptyVen 9 Juin - 22:59


Miyano Nao
Once upon a time




en construction

"Nao! Descends de là tout de suite, tu vas te casser quelque chose!"

C'était une belle journée de printemps. Du haut du muret, Nao observait ses parents. Ils avaient l'air si petits, vus d'en haut! Le visage mécontent de son père n'était hélas pas suffisant à le dissuader, même s'il risquait de tomber. Le visage fendu d'un sourire, le gamin jouait à l'équilibriste sur les briques, le regard fixé sur un arbre qui poussait chez les voisins d'en face.

Ses parents l'attendaient pour visiter le sanctuaire près duquel ils vivaient. C'était la troisième fois qu'ils l'appelaient, mais les retarder ne dérangeait que bien peu le jeune cascadeur qui, après avoir longuement jaugé la distance qui le séparait du sol, se décida à bondir, atterrissant tant bien que mal sur ses pieds en une légère grimace de douleur. Assez joué. Il ne voulait pas être privé de télévision, une fois rentré à la maison. Il avait envie de regarder les nouveaux épisodes de son dessin-animé préféré avec Shin.

Quand sa mère s'approcha pour ôter la poussière qui couvrait son pantalon, le jeune garçon adressa un regard à son frère, debout aux côtés de son père. Il reconnut directement la fierté qui allumait le regard de son aîné. "C'est bien, je savais que t'y arriverais!" lui murmura-t-il quand il arriva à sa hauteur, toujours souriant, avant de tendre le pouce pour le féliciter.

Dans le voisinage, ils étaient connus comme les "acrobates". Deux petits garçons avec près de deux ans d'écart, qui passaient leur temps à parcourir les rues en enchaînant les cascades, roulades et jeux d'équilibre, sous le regard sévère de quelque voisin qui les observaient par la fenêtre. "Faites attention, les garçons." soupirait leur mère, quand elle les voyait pousser la porte et disparaître, dans leur jardin ou ailleurs.

Mais Shin et Nao revenaient toujours entiers, et généralement accompagnés par leur père qui avait dû aller les chercher, non sans devoir se fâcher. Ce n'était pas suffisant, pourtant, pour amoindrir l'amour qu'il éprouvait à leur égard. Ils étaient ses fils. Leurs fils. Aussi les disputes qui venaient alourdir l'ambiance du foyer Miyano ne duraient-elles jamais bien longtemps. Les bonbons étaient partagés. Les mensonges avoués. Un regard de Keisuke suffisait à faire baisser le ton aux enfants rebelles qui refusaient d'écouter.

Emi, elle, se contentait d'observer avec attention. C'était son rôle à la maison. Il fallait, quand son mari rentrait du travail, qu'il trouve une table à laquelle s'installer et un repas préparé. Elle se chargeait du ménage, voyait quelques amies, mais devait organiser sa vie entière autour de celle de son mari et de ses fils. C'était normal. C'était ce que tout le monde faisait. Qui n'aurait pas souhaité que sa famille soit heureuse, bien nourri et bien vêtue, après tout? Pas une seule fois elle n'osait remettre en question la façon dont elle vivait, même lorsque certaines femmes du voisinage lui reprochaient d'être trop soumise. Les temps changent, disaient-elles. Tu devrais moins te laisser faire, répétaient-elles. Mais Emi s'en moquait. Tant que Keisuke ne lui faisait pas de mal, elle ne voyait aucune raison de se plaindre de la vie qu'elle avait choisie. Si elle avait essayé de faire des études de médecine, suivant ainsi une ambition depuis bien longtemps morte, peut-être n'aurait-elle jamais connu la vie de famille ou l'amour. Personne ne pouvait juger ses décisions.

Alors les jours se suivaient, au rythme des crises d'adolescence, des anniversaires, des festivals et journées d'écoles dont les petits se plaignaient de bon coeur. Les mathématiques étaient ennuyeuses, mais pas les cours de sport. Le pudding du restaurant avait le goût de savon. Les cheveux de la cantinière ressemblaient à des bonbons. C'était à qui dirait la plus grande bêtise, à qui ferait le plus rire l'autre. "Ils ont beaucoup d'imagination." Comme l'aurait dit Ai, une voisine et bonne amie de sa mère, à qui ils avaient essayé de faire croire que son chien pouvait parler.

Leur jeu préféré, c'était celui des policiers. Shin poursuivait les bandits, Nao était l'un d'eux. Ils sortaient de la ville pour s'amuser librement, loin du regard des adultes qui aimaient les juger. "Je suis innocent!" hurlait Nao, adossé à un arbre. Et son frère de le mettre à terre en quelques prises, puis de mimer une arrestation avant de l'emmener dans la cabane qu'ils avaient construite, leur kôban personnel. C'est là qu'ils s'entraînaient. Les mensonges, ridicules et drôles. "Est-ce vous qui avez mangé le dernier mochi à la fraise? - Non, mais j'ai vu le Tanuki le faire. - Un tanuki, vraiment, mais avait-il de longues dents?" Un enchaînement sans fin qui, sans jamais y manquer, était ponctué de rires.


L’été de des seize ans du cadet, la famille était partie en vacances à la campagne. Loin, très loin de la ville. Un véritable paradis pour les jeunes frères. "Après, Shin n’aura peut-être plus l’occasion de voyager autant !" avait insisté Nao, conscient des rêves que nourrissait son frère aîné depuis leur plus tendre enfance. Il y avait la mer. Il y avait la forêt. Puis, il y avait cet arbre. Cet arbre haut, si haut qu’ils en voyaient à peine la cime. "Tu crois qu’on voit la mer de là-haut ?" lança le plus jeune, avant de grimper sur la première branche, sous le regard attentif de leurs parents qui, à quelques mètres de là, avançaient tranquillement. Leurs enfants ne changeraient jamais. Même à dix-huit ans, Shin continuait à se lancer dans des acrobaties sans nom avec son frère. Rien ne les arrêtait.

"Allez, monte encore ! – Nao, on est assez hauts comme ça. – Trouillard !"

Shin avait grimacé alors que son frère grimpait sur quelques branches supplémentaires. Il était svelte et léger pour son âge. Se faufiler plus haut était un jeu d’enfant pour lui. "Tu devrais monter ! C’est magnifique vu d’ici !" avait-il lancé depuis son nouveau poste d’observation, alors que les vagues lui renvoyaient le reflet du soleil au zénith. Un soleil éblouissant. Après quelques secondes, le jeune acrobate avait décidé de redescendre. Il valait mieux écouter son frère, toujours debout sur les branches plus épaisses inférieures. "Franchement, t’as manqué quelque- Oh merde !" Les parents s’étaient arrêtés à quelques pas de l’arbre pour observer leurs enfants, les yeux levés vers le ciel, sans même avoir idée de ce qui se jouait quelques mètres au-dessus de leurs têtes.

Alors, des cris retentirent. Suivi d’un autre : celui de leur mère. Emi lâcha le bras de son mari pour rejoindre son fils aîné, allongé sur le sol. La voix de Nao, assourdie par le feuillage, paraissait venir du lointain. Assis sur cette branche, il hurlait à la mort, des larmes douloureuses roulant sur ses joues, en essayant de tirer son pied du nœud de branchages où il était venu se coincer. Son frère. Son frère était tombé. Son frère était tombé par sa faute, parce qu’il ne l’avait pas écouté. Shin était mort. Il ne pouvait même pas descendre pour aller l’aider.

Les secours étaient arrivés quelques minutes plus tard, accompagnés d’une brigade de pompiers qui avaient aidé Nao à se libérer du piège végétal dans lequel il était coincé. Ils avaient emmené Shin en premier, avec sa mère pour l’accompagner. Quand il avait levé les yeux vers le visage de son père, il n’y avait pas trouvé la colère qu’il pensait y voir. Juste du vide. Du vide et de l’incompréhension. Shin aurait dû commencer ses études après leur retour de vacances. Pourquoi leur avait-on enlevé ? C’est un Nao tremblant et en larmes qui s’était effondré dans les bras de son père, réclamant qu’on lui rende le frère qu’on venait de lui arracher. Tout le long du chemin qui menait à l’hôpital, il avait continué à le répéter, à implorer. Il n’avait jamais manqué une seule visite au temple, il faisait toujours une offrande. Il n’oubliait jamais de participer aux festivals. Qu’on lui rende son frère. Qu’on lui rende son frère.

Ou, si ce n’était pas possible, qu’on le prenne à sa place.

Shin avait ouvert les yeux quelques semaines plus tard, dans la grande chambre d’hôpital où Nao venait lui rendre chaque jour depuis l’accident. Pour la première fois depuis longtemps, des larmes de joies roulaient sur les joues de l’adolescent. On l’avait entendu. Son frère était de retour parmi eux. On l’avait entendu ! Rien n’aurait pu le rendre plus heureux. C’était un véritable miracle !

Un miracle qui, hélas, avait un prix.

Plus jamais Shin ne pourrait marcher. Le verdict était tombé après une série d’examens médicaux. La moelle épinière avait été touchée lors de la chute. Celui qui, depuis son enfance, s’amusait à grimper, sauter, escalader, rouler, n’avait plus d’autre choix que la chaise roulante qu’on lui avait présentée quelques heures plus tard, afin de lui proposer une promenade au parc. C’était un coup de poignard au cœur pour Nao. Shin, lui, souriait. Il se disait heureux d’être en vie, d’être capable de vivre. "Après tout, je pourrais être six pieds sous terre, à l’heure qu’il est. Ça me va comme ça." disait-il.

Ces mots résonnaient dans l’esprit de Nao. Nuit et jour, à chaque fois qu’il voyait son frère sourire, parler avec les voisins et les autres habitants du quartier. Lorsqu’il l’accompagnait au cours de longues promenades en poussant, lentement mais sûrement, la lourde chaise dont le moteur était à réparer. Shin parlait du bon vieux temps. De l’époque où ils couraient le long de ces mêmes rues pour atteindre le sanctuaire en premier, en grimpant et sautant, même où ce n’était pas autorisé. Tout cela lui manquait, disait-il. Il aurait aimé que ses jambes le portent à nouveau, ne serait-ce qu’on jour. Sentir autre chose que les rues qui grattaient contre le sol. Chacun de ces mots était une aiguille profondément enfoncée dans le cœur de Nao. Tout était de sa faute. S’il l’avait écouté, ce jour-là, rien de tout cela ne serait arrivé. Shin avait tout perdu par sa faute.

Le soir des dix-neuf ans de son frère, après que la famille était allée se coucher, Nao était resté au salon pour préparer les examens qui approchaient. En traversant le couloir qui le menait à sa chambre, un bruit avait attiré son attention. C’était son frère. Il aurait reconnu entre mille la voix brisée qu’il avait à cet instant. Shin pleurait. Sans un mot, le cadet resta debout devant la porte, l’oreille tendue à son frère qui implorait tout bas. Marcher. Marcher rien qu’une fois. Être capable de courir à nouveau. De tout son cœur, Nao aurait souhaité prendre sa place et répondre à son souhait. Mais il était celui qui l’avait ramené. Celui qui avait prié, encore, encore, et encore.

L’année de ses dix-huit ans, Nao avait terminé le lycée. Quant à l’orientation professionnelle qu’il avait choisie, aucun doute n’était permis : il serait policier. Non. Inspecteur de police. C’était le rêve de son frère, avant l’accident. Secrètement, c’était aussi le sien. Ils s’étaient toujours retrouvés dans ce petit jeu stupide du policier et du bandit, alors pourquoi ne pas essayer ? Inconsciemment, il essayait d’apaiser la culpabilité qu’il éprouvait en songeant à son frère et en le voyant sourire. Ce n’était rien de plus la façade d’un homme qui pleurait au-dedans, en espérant que les choses changeraient miraculeusement au réveil. Un homme qui, en voyant son frère enfiler pour la première fois l’uniforme de la police, lui avait lancé, sans hésiter, un "Hey, Nao. Botte le cul des malfrats pour moi, d’accord ? " auquel il n’avait pu répondre.

Après un moment bien trop long passé à patrouiller à vélo, à errer dans le kôban du quartier et à guider des touristes égarés, Nao fut promu inspecteur, à l’aube de sa vingt-cinquième année. Mais pour rembourser la dette qu’il avait envers son frère, il lui restait encore un long chemin à faire.



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MessageSujet: Re: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood EmptyVen 9 Juin - 23:01

:hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt: :hrt:
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MessageSujet: Re: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood EmptyVen 9 Juin - 23:29

Oh Me'ow :cute:

Bienvenue avec le beau Sehun :hey:
Courage pour la fichette :inlove:
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MessageSujet: Re: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood EmptySam 10 Juin - 0:57

Sehun :cute: :cute:

Bienvenue à toi sur Tokyo Fever.
Si tu as la moindre question, n'hésite pas.
J'ai hâte d'en savoir plus en tout cas.
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MessageSujet: Re: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood EmptyDim 11 Juin - 11:15

Bienvenue sur TF bg ! :hehe: :hehehe:
Et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! :hrt: :wing:
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MessageSujet: Re: Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood   Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood Empty

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Miyano Nao + It will have blood, they say; blood will have blood
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