let me die in peace {ryo

Tout est étrange ce soir ou est-ce la réalité? Mes mains devant moi sont floues, je sens mes lèvres s'étirer certainement pour faire un sourire à celui en face de moi. La musique retentit autour de nous. Ce soir, je veux être une autre, oublier ma chienne de vie. Oublier qu'il est avec une autre, une qui l'aime. Une qui se détruit pas. Alors je bouge, me déhanche. Une main attrape la mienne et me tire jusque dans un coin. Des pilules, de la cook, des champis. Tout ce qu'il faut pour que je puisse m'évader de ce monde pourri. Assise à même le sol, une raille de cook devant moi. Je souris, je rigole. La paille fait tout disparaître. Mes yeux se ferment, mon regard devient vague.

Une main, peut être celle d'avant attrape mes cheveux. Une bouche se pose sur mes lèvres, je ne sais même pas si je réponds au baiser. J'en sais rien. Par contre, le regard au lien je le sens sur moi. Alors je me marre. Voilà, mon esprit divague. Une hallucination, la plus pourrie de toute ma vie. Lui ici? Dans ce genre d'endroit où même un sdf n'oserait pas mettre les pieds. La musique m'en ivre, j'attrape la première personne près de moi, me colle contre elle. J'ai besoin de danser, j'ai besoin d'oublier, juste oublier comme toutes les autres fois.

La chaos , tu l'avais mis toi même dans ta vie. Tu n'avais eu besoin de personne pour te laisser lentement sombré. Depuis quelque temps , plus rien ne semblait arriver à te retenir , même pas Tatsu , même pas Kris alors qu'ils étaient les deux seules personnes qu'il t’étais pourtant impensable de décevoir.
Mais tu te laissais aller, tu cherchais un moyen d'exister. Ta crise d'ado ne va donc jamais se terminer.
Et alors que t'es posé chez toi , parce que Tatsu arrive tout de même a te faire remonter ... tu reçois un message , le message d'un gars qui de toute évidence espère te voir te noyer.
Mais t'en a rien a faire , tu souris fier. Aller .... c'est pas souvent pour ce genre de soirée.
Tu t'amènes , tout beau , tout propres. Sur ce point la t'avais enfin arrêter de te laisser aller.
Depuis peu tu traîne dans ce genre d'endroit , malsains , pas propre , qui pue la weed et l'alcool.
Tu retrouve ton pote , tu te poses avec lui. Tu te marre un peu , t'es dans ton délire mais t'as encore rien pris ... et heureusement ! Heureusement parce que ce qui attire ton attention l'espace de quelque seconde , ça te saoule. Elle fou quoi celle la ? Sur le moment , t'essaie de pas t'en mêler , tu veux pas intervenir. C'est son problème , pas le siens.
Et pourtant. C'est plus fort que toi , c'est ton instincts. Comment tu pourrais laisser la , a se faire semi violé complètement défoncé celle qui a partager ton espace vitale pendant 9 mois ? Tu soupire de rage , tu te lève d'un bon , t'es un peu bourré quand même mais tu tiens debout.
Tu t'avances pour la rejoindre. Tu la regarde , les mains dans les poches , tu la fixes même avec dédain.
« Yuuka ? ... c'est une MST que tu cherches ? »
ouai parce que concrètement , a se faire tripoter comme ça c'est ce qui va lui arriver si elle continue.
« Aller ramène toi , c'est l'heure de rentrer »
est ce que tu avais quelque chose a lui dire alors que pendant de nombreuse année tu avais nier son existence , quitte à la rejeter elle ? Non ... mais tu espérais quand même qu'elle t’écoute.

Tout oublier, fuir le quotidien. Les cours et le boulot. Le rire des amis, ses sourires à lui. Terminée pour une nuit la jeune fille sage, celle souriant. Maintenant, un sourire béa sur mon visage, un regard vitreux qui croise un autre regard. Un fou rire me prend en reconnaissant le gosse de riche. Celui qui a tout, celui que j'envie pour tout. Alors je me lève, bougeant sur la musique. Mes yeux clos, bougeant au rythme des mains sur mon corps. En vrai, je déteste ça mais là, maintenant, c'est la seule chose que je veux, souhaite pour oublier le fait qu'il est avec une autre.

Et pourtant, mon prénom dit à mes côtés me fait ouvrir les yeux. Mon regard vitreux se pose sur le fils à papa. Un simple haussement d'épaule pour les MST. Je m'en moque, il faut bien que je meurs de quelque chose. Pourtant je ne dis rien. Il est beau mon cousin, le premier qui m'a repoussé dans mon entourage proche. Il est même drôle avec son regard sur les mecs qui m'entourent, ses mains dans les poches. Et quand il parle encore une fois, les autres m'abandonnent là, sur l'espèce de piste de danse. Je veux pas rentrer. dis-je en me collant à lui. Le bas de ma robe remonter à outrance, une bretelle qui tombe de l'épaule, je m'approche de lui, me colle à lui. C'est la première fois que je remarque qu'on a presque la même grandeur, tant mieux vu que je pose ma tête sur son épaule. Fais-moi danser, Ryo-san. Comme quand on était enfant et que tu étais mon héro. Je lève ma tête pour planter mes yeux dans les siens. Pour faire face au même regard que je croise chaque fois que je me regarde dans un miroir. Reste ici, si tu as peur pour moi, cousin. Ma main suit la courbe de son épaule, descend sur son bras pour se loger dans sa main.

   La gamine, elle veut pas rentrer ... tu la sens alors s'accrocher a toi , son corps
maladroit a cause de tout ce qu elle a pris. Dans un geste automatique ta main  
vient se caller dans le creux de son dos , tu veux la retenir pour ne pas la
laisser glisser.
le bas de sa robe qui se lève , dévoilant sa cuisse contre la tienne , cette
bretelle qui s'efondre et son regard plongé dans le tiens mais pourtant ailleurs
... elle est belle ! c'est de famille.  
sa tête se pose sur ton épaules , tu soupires. elle veut dansser ?
« tu crois que je vais remplacer le porc qui était en tain de te tripoter ?? »
t'es un peu bourré mais tu te rends bien compte que c'est mal de regarder quelqu'un de la même famille que toi, qui plus est ta soeur secrète , de cette façon. Alors pourquoi tu le fais quand même ?
elle te regarde tu souris ironiquement ... « cousin ». toi tu sais qu il n en est rien tu sais que vous êtes bien plus proche que ca au niveau du lien qui vous lie.
« Je n'ai pas peur pour toi ... je veux juste pas que ta vie soit encore plus nul qu'elle ne l'est deja ... le viole c'est pas rien »
par cette simple phrase on pouvait comprendre que tu savais deja tout d elle, que tu t'interessais a elle sans jamais en parler a personne.
tu retirais ta veste d'un geste brusque pour la poser sur ses épaules ... t'arrives pas a contenir tes yeux donc tu la couvre un peu.
«t as pris quoi ? »
tu ne l'engueule pas vraiment mais tu te sens responsable ... ca t'énerves

La tête sur son épaule, son corps contre le sien, c'est étrange mais je souhaiterai qu'il me repousde pas. Qu'il me garde ainsi contre lui. Même si je le hais depuis notre enfance pour être le premier qui m'a rejeté.
Je nous vois encore tout les deux installés en face l'un de l'autre lors du repas de famille, et lui détourner la tête alors qu'il était mon héro. Et là, il fait un geste que je ne me souviendrai pas demain matin.

Un rire s'échappe de ma bouche. Tu es comme eux. Un porc. Ils le sont tous. Son regard s'attarde sur l'épaule dénudé, sur le bout de ma cuisse. Je ne dis rien. A quoi bon, c'est ce que les autres font tout le temps. Qu'est-ce que tu sais de ma vie?
La question est posée comme ça. Car il doit croire que vu qu'on a pas le même niveau sociale, ma vie est pourrie. Elle l'est mais par ma faute. Oncle est toujours content de me voir.

Euh... Sa veste poser sur mes épaules, je le regarde sans le regarder, perdue. Je ne sais plus et on s'en fout ! Je récupère sa main, je me replace dans ses bras de force. Je suis bien ainsi et ici. Sur la pointe des pieds pour murmurer On pourra aller autre part si tu veux.

  Comme eux ? Est ce que toi tu abuserais d'un jeune femme si peu vêtue alors qu'elle n'est plus en état de contrôler ses propres idées ... Oui ! Elle a raison , tu es carrément comme eux mais cela ne t'empêche en aucun cas d’empêcher un de ses porc assouvir ses pulsions avec elle.
Tu la tiens contre toi toujours ... la regardant presque un peu trop froidement.
Ce que tu sais de sa vie ? Absolument tout ce que tu es parvenu a obtenir comme infos ... dans ton coin a chercher a tout savoir. Dans un sens elle est une partie de toi.
Tu connais son passé , sa famille , ce qu'elle vit en ce moment , tu sais aussi plus ou moins avec qui elle traîne, ce qu'elle fait dans la vie.
T'as décider de ne jamais t'en mêler , parce que ce ne sont pas tes affaires et aussi parce que ce serait étrange que tu t'impliques. Mais lorsque sa galère se déroule sous ton nez ... juste devant tes yeux eux aussi un peu embrumé , c'est plus fort que toi.
«Pas  grand chose mais pour finir dans cet état la ... tu dois forcement avoir des raisons »
Elle ne sait plus ce qu'elle a pris ... ça ne t’étonne pas , toi non plus quand tu déconne t'as du mal a mettre des nom sur les chose que tu ingurgite. Tu soupires ... elle abuse.
C'est un peu macho de ta part de penser ainsi ... mais une femme ne devrais pas se laisser aller comme ça.
Son corps a nouveau contre le tiens , tu la tiens toujours. Tu sens la chaleur de sa peau a travers le tissus de ta chemise. Elle est bien ... ainsi ? Complètement droguée. Elle s'approche un peu ... si elle n’étais pas ta « cousine » t'aurais sûrement jouer les porcs a coup sur. Mais la tu peux pas ... tu ne dois pas. Et pourtant , t'as un sale sourire qui s’étire sur tes lèvres , tu pense évidement très mal.
La belle , collée contre toi , peut habillée et qui te murmure d'une voix un peu maladroite que vous pourriez aller autre part. T'es le pire de tous... reprend toi merde ! C'est pas juste une nana a baiser.
Tu soupires un coup ...
« je voulais juste te ramener chez toi ... »
ouais toi t'avais prévu de te foutre ta race ici , avec eux.
« dans ton état , je ne suis même pas sur que tu te rappelle de ou tu vis ... »
toi quand t'es défoncé tu demande toujours a ce qu'on ta ramène chez Tatsu ...
tu tirais un coup sur sa robe vers le bas ensuite, soupirant.
« Depuis quand tu porte des vêtement aussi cours toi ... tu m’étonne que les gars te mate comme si t’étais une prostituée »
encore une fois c'est pas ton problème ... mais tu ne peux rien y faire , ça te préoccuper même si tu ne veux pas.