Dommage collatéral ∇ Ryosuke&Shion

Dommage collatéral

Tenue ∇ Le club venait de fermer ses portes, Shion, lui, avait joué les garçon de compagnie d'une manière quasi indécente pendant toute la soirée. Celle-ci avait été éreintante, plus de client équivaut à plus de travail, alors autant dire qu'il ressentait une certaine fatigue à présent. Enfin pour ne rien arrangé, son patron lui avait demandé de venir travailler le jour d'après alors que c'était son jour de congé. Il devais maintenant traverser le quartier encore remplis de vieux travailleurs couché sur le sol à cause de l'alcool ingurgité ou de jeune fêtard dont la nuit ne faisait que commencer. Sortant son portable, Shion faisait le tour de ce qu'il devait faire, puis des réseaux sociaux pour vérifier son nombre de follower ou d'abonné. Toujours prêt à faire un rapport de sa journée, prendre une photo de son repas, ou de lui-même. Véritable accroc à son petit bijou high-tech. Aujourd'hui ne faisait pas exception. Shion marchait, pour rentrer dans son appartement, la tête scotché sur son téléphone. Comme si rien autour n'existait. Une rue à traverser , il n'avais plus qu'une rue à traverser et il sera au bas de son immeuble. Juste quelque pas, et il pourrais aller se glisser dans ses draps.

Mais non, les choses avaient été décidé autrement. Le propriétaire d'une de ces belles voitures ne trouva rien de mieux que de ne pas s’arrêter quand Shion traversa la rue. Un coup de par-choc dans la hanche et les jambes. Résultat, Shion s’affala sur le capot, laissant échapper son précieux portable. Il se releva ignorant la légère douleur sur son côté, et ramassa ce dernier. Horreur, l'écran n'était pas juste rayer, non. Il était fissuré de part et d'autre de l'écran, des morceaux se décrochaient et il ne s'allumais plus. Quel malheur. Shion se retourna furieux vers la voiture. Il porta un grand coup avec son point sur le capot, laissant par la même occasion, une jolie marque.

« Putain, tu peux pas faire gaffe connard ! »

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Tenue ∇ En ce moment, ta vie se résume, a pas grand chose, sexe, alcool, quelque drogue pas trop dure et potes. Tu te contentes de faire passer la pilule de tes rêve détruit et de ton futur boulot de banquier surpayer avec les plaisirs de la vie qui te font bander. Ce soir, tu sors encore, tes graves en retard, la nuit est déjà entamée, mais de toute façon avec toi, la soirée fini a l'heure ou tous les employés de bureau vont bosser, donc on s'en fout un peu de savoir quand ça commence. Et puis, une star ça sait se faire attendre n'est-ce pas ?
T'es au volant de ta voiture un peu trop cher, celle que t'as demander a ton père juste pour lui faire dépenser un max de tune ... De toute façon, c'est a ça qu'il sert n'est-ce pas ? Il paie pour alléger sa conscience de père perpétuellement absent.
Aujourd’hui, t'es un vrai gamin, à 24 ans ta maturité semble, elle aussi, arriver en retard. Un grand enfant à qui on interdit rien, qui se croit tout permis et qui dénigre toute les notions de morale un peu trop encré dans cette société de profiteur et de mouton soumis. Toi t'es pas comme eux ... Toi, tu vis ta vie comme tu le veux et personne n'est là pour t'en empêcher. Et c'est peut-être de cette façon que t'es devenu un vrai monstre des temps modernes.
T'es dans une rue de Shibuya , t'es pas loin de ton lieu de rendez vous. Ton regard est soudainement attiré par une fille, une belle demoiselle, grande, jolie, mince, le genre de meuf qui te fait perdre la tête et réveille ta libido un peu trop active. Elle est habillée très court, dans ta tête, tu te dis que ce genre de fille est très facile à avoir ! Elle à beau être belle, sa démarche, l'heure et sa tenue en disent long sur ses attentions ... Il n'y a pas que des filles timides au japon.
Tu souris en coin, arrogant amusé par tes propres pensées.
Lorsque ton regard revient enfin sur la route devant toi, tu freines brusquement. Un pauvre type a décidé de se suicider ce soir visiblement. Tu vois son corps allongé sur ton capot, pendant un moment t’espère tout de même qu'il ne soit pas trop blessé, mais au fond t'en a un peu rien à foutre quand même, t'as juste pas envie de devoir gérer ça maintenant.
Tu attends qu'il se redresse et qu'il dégage de ta route, t'as tellement l'aire lassée et pas concernée par ce qu'il vient de se passer alors que les passants regardent dans votre direction.
Le gars fini par se redresser, ton air détaché ne te quitte pas.
Il se penche vers l'avant, il fout quoi là ? Tu commences, à t’impatienter, il compte passer sa vie devant ta caisse ou quoi ?
Lorsqu'il se redresse, il met un coup violent dans ta voiture, un de tes sourcils se relève dans une expression de simple mépris ... Attend ...
Ses paroles, ensuite, te mettent en colère ... Il ne sait pas a qui il parle lui ? Il ne sent pas le danger où ça se passe comment ?
Tu mets un coup de gaz vers lui, t'avances de quelque millimètre pour le faire dégager de ta route, menaçant de l’écraser. Ensuite, tu te gares sur le côté en vitesse et sors de ta voiture.
Tu te diriges d'un pas rapide et un peu trop fier vers le gars.
Tu te postes devant lui, menaçant, un sourire en coin encré sur les lèvres.
« Attend ... C'est a moi que tu parles ? »
Ton regard est rempli de mépris, tu le prends clairement de haut.
« Si tu n'étais pas aussi débile, t'aurais regardé avant de traverser, on ne t'a pas appris ça a l’école ? »
Au fond, ça te fait un peu chier pour le coup dans la voiture, mais t'en a un peu rien à faire, c'est papa qui paie de toute façon, ce qui t'emmerde, c'est la façon que ce mec a eu de te parler, comme si un bête type comme lui allait pouvoir parler de ta personne de cette façon ... Mais où vas le monde ?

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Tenue ∇ Shion aurait pu s'estimer heureux, il aurait pu juste se rassurer en se disant qu'il était vivant et que les choses auraient pu être plus graves. Mais non, repartir comme si de rien n'était pas son genre. Il fallait qu'il sur-réagisse comme d'habitude. Non seulement ce mec lui avait foncé dedans, mais en plus, il avait cassé son précieux. C'était bien suffisant pour qu'une certaine colère décide de ce que ferait Shion. À vrai dire, il ne lui faillait pas grand chose en général. Une personne le regarde de travers, un mot au-dessus de l'autre, ou juste sa bête jalousie et c'est l'incartade assurée. Alors, autant dire que celui-là, il ne risquait pas de le laisser s'en tirer sans rien. Il allait lui faire sa fête, lui refaire le portrait sans chirurgie. Manquerait plus qu'il ne vienne pas lui baiser les pieds pour lui demander pardon. Ça serait la cerise sur le gâteau de l'irrespect. Un coup sur la voiture pour le provoquer, une petite insulte pour attiser la flamme et si l'autre était aussi impulsif que lui, alors ça suffirait pour le faire sortir de la voiture. À moins que ce dernier n'ait pas le pantalon suffisamment plein pour oser se mesurer à lui. Pour être franc, Shion ne fait pas vraiment peur, son corps pouvait paraître frêle, mais il cache bien son jeu et il se l'est déjà prouvé plus d'une fois.

Finalement, l'autre ne se fit pas prier pour réagir. Un peu différemment de ce qu'il avait pensé, mais il n'allait pas se laisser impressionner si facilement. Shion ne se décala que très légèrement, juste de quoi échapper à un nouvel impact. L'autre fait une manœuvre pour se garer et sort de sa voiture. C'est là que les choses intéressantes vont commencer. Shion se dirige vers ce dernier. Il allait lui retirer cet air fier et ce sourire qu'il osait agiter sous son nez. Ses mots arrivèrent à son oreille et il se sentait presque fulminer. Il soupira d'une manière dramatique, portant une de ses mains vers l'épaule de son interlocuteur, le poussant, juste assez pour le faire bouger.

«  Y'a qu'un con qui a essayé de m'écraser et c'est toi, donc si tu n'as pas la moitié d'un cerveau, et hélas, je pense que c'est le cas, tu comprendras que c'est bien de toi que je parle. ! »

Il porta son doigt sur son front comme on ferait à un gosse. Une offense ayant tendance à énerver les gens tant le geste est réducteur.

«  D'ailleurs, tu as sucé qui pour avoir ton permis ? Je suppose que tu as du bien écarter les jambes pour avoir la voiture aussi.! » Dit-il en se penchant pour regarder une nouvelle fois le véhicule. « Ça doit bien valoir une petite fortune, c'est bien, tu vas pouvoir me payer un nouveau portable, vu que tu as cassé celui-là. ! » Il lui colla le téléphone sur le visage pour bien lui montrer les dégâts. « À moins que tu préfères me rembourser en nature, tu as l'air de bien savoir faire ça. ! »

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Tenue ∇ Il te pousse, il ose poser ses sales pattes sur toi ? Ton regard est noir, l'aura de colère qui émane de toi est explicite. Tu n'es déjà pas de bonne humeur en ce moment, alors si en plus, un pauvre gars un peu trop susceptible vient te faire chier ... Ça va le faire.
Tu le pousses toi aussi, a 2 mains et plus violemment. Tu n'es pas le plus doué pour te battre, t'as pas vraiment de technique, mais t'est le premier a bourré dans le tas et a chercher la merde, surtout en ce moment. Tu n'aimes pas prendre des coups, cela abîme ta plastique que tu veux parfaites ... Mais tu ne supportes pas non plus l'idée de te laisser faire.
Il continue de t'insulter et tu fulmines à l’intérieur.
« Et c'est l'enfoiré qui ne connaît pas le code de la route et qui se balade sans regarder qui parles... »
Clairement, cet incident, c'est de ta faute ! Pas de la sienne. Mais dans ta tête t'as rien à te reprocher, après tout t’étais dans tes droits en voiture sur la route. Il n'avait qu'à faire plus attention.
Ses provocations te mettent hors de toi ... Il te rabaisse et parle sans même savoir qui tu es.
« Déjà ... C'est moi qui me fais sucer, contrairement a toi ... Et on n'a pas tous besoin de baiser pour avoir de la tune, tu sais ? Mais tu ne dois pas connaître ça »
Ton argent, tu l'obtiens sans rien faire , juste parce que t'es né dans la bonne famille. Réplique de gosse riche.

Alors c'était donc ça ... Son portable est niqué ? Tellement pathétique ! Un portable sérieux. Avec ce que t'as sur ton compte, tu pourrais t'acheter la Fnac ... Tu souris en coin, méprisant. Sans pression alors que tu éloignes ton visage de sa merde, tu sors ta porte feuille de ta poche arrière et lui balance quelque billet à la tronche ... Tu ne sais pas trop combien tu jettes, mais de toute façon, ce sera certainement plus que le prix du dernier IPhone. Merci papa ... Tu sers a quelque chose par moment.
« Tiens ... Moi, je n'ai pas besoin de vendre mon corps pour avoir de quoi me payer un snack ... Tu vois dans l’échelle sociale, il y a moi au-dessus qui pourrais racheter ta maison sur un coup de tête ... Puis y a toi qui pleurniches pour un portable. »
Tu repousses son bras, ton sourire toujours encré sur ton visage.
« En vérité ... C'est plutôt toi qui vas devoir payer en nature pour réparer les dégâts que t'as faits en te jetant sous ma caisse ... Ça coûte vraiment cher ces petites choses là, plus cher que toi »
Tu le rabaisses lui aussi. Ton regard reste noir, mais ta façon de le prendre de haut te rend juste arrogant et méprisant.  

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Tenue ∇ En générale, Shion ne se laisse pas marcher sur les pieds, il déteste que les autres se croient meilleur que lui. En particulier lorsque ces personnes possèdent de l'argent. Pour lui, ça a toujours été la galère. Déjà durant son enfance, il devait se contenter de peu. Avec une fratrie de six, pour un unique salaire, l'argent ne durait pas longtemps. Il ne profitait pas de grand chose, devait récupérer les affaires de ses aînés. Il a eu possibilité d'acheter ses propres vêtements lorsqu'il a été à l'université. Enfin, il avait une haine viscérale envers les personnes possédant de l'argent. Et ce mec, il avait l'air de faire partie de ce genre de personne. Ce genre de personne se croyant permis de tout sous-prétexte qu'il a les moyens de t'acheter derrière. Shion serra les poings en le regardant, bien qu'il eût été le premier à jouer la carte de la provocation, il se retenait. En entendant la réplique de l'autre, il pouffa de rire.

« C'est bien une réplique de bourges bons à rien d'autre qu'à faire chier son monde. Contrairement à toi, mon argent m'appartient et je l'ai obtenu par mes propres moyens. Pas en baisant les pieds de je ne sais quel connard de riche.  »

Il lui sortait par les yeux à l'instant même. S'il n'y avait pas autant de témoin aux alentours, il se serait déjà fait plaisir à lui racler le visage sur le sol. Alors il se maintenait, jusqu'au moment ou l'autre ira trop loin. Hélas, cet instant fut plus rapide à arriver que prévus. Le geste de trop, la parole de trop, il avait accumulé les mauvais pas. Ces pas qui le mène jusqu'au poing de Shion dans son adorable petite face. Il l'écoutait le rabaisser avec un sourire figé sur le visage, comme si rien ne parvenais à son oreille, comme s'il n'entendait plus aucun mot. Dans sa tête, ce mec n'avait plus un visage à proprement dit. Une fois que son interlocuteur en eu fini de son discours méprisant et presque haineux, Shion étira sa nuque, puis ses bras, ce même sourire froid sur le visage.

« Si tu crois que je vais me mettre à genoux pour te sucer la bite, tu fous bien le doigt dans l'œil.  »

Il s'abaissa pour ramasser les billets au préalablement jeté. Puis il se saisit du col du vêtement de son interlocuteur et il lui frotta le tas de billets sur le visage, essayant par moment d'en faire entrer quelques-uns dans sa bouche.

« Mais une chose est sur, je vais me faire un plaisir de te refaire ta belle petite gueule. »

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Tenue ∇ Son rire t'énerve un peu plus, mais pourtant ça te fais sourire, tu ne veux pas perdre la face. Il essaie de se consoler. Un bourge bon a rien ? Tu préfères être un bourge bon a rien qu'un teubé comme lui qui ne regarde pas ou il marche. il ne le sait pas ses paroles te touchent plus qu'elle ne le devrais ... Tu n'es pas un bon a rien merde ! t

« Par tes propres moyens ?? Ça paie bien la prostitution ? Je ne sais pas, j'ai jamais essayé »

Par contre ... T'as déjà payé, mais ça n va pas le dire. C’était juste pour l’expérience.

« Si ça peut te réconforter dans ta misérable vie de te dire que je suis qu’un gros con de bourge qui fait le beau pour avoir de la tune ... Ça me va, je m'en bats un peu les couilles tant que je suis au-dessus de toi »

Il faisait le grand, sons sourire, sa façon de s’étirer tranquillement comme si tu venais d’éveiller le grand méchant loup ... Mais le grand méchant loup de quoi ? Il avait une belle gueule ... Certes, mais des belle gueule t'en a déjà fracasser ! Et ça ne te généra pas de recommencer. Tu ne sais pas te battre, c'est un fait, tu sais pas esquiver non plus, on le sait , mais tu sais frapper, tu sais viser les points sensibles, tu te bats comme une vrai petite pute , tu prends des coups mais tu sais en rendre aussi. Tout ce que tu veux, c'est faire mal ... Et t'es prêts à souffrir pour ça.

« Va bien falloir que tu me suces pour rembourser pourtant ... T'as de la chance, je ne suis pas difficile ... Même si tu ne sais pas baiser, je me contenterai de ce que tu as, je suis plus modeste que tu ne le crois »

à la seconde où il dit ne pas vouloir se mettre à genoux, il s'abaisse pour ramasser les billets, tu le regardes de haut, sourire toujours fier au coin des lèvres.
Il t’attrape par le colle et te fou ta tune sur la gueule , a la seconde ou le papier du billet se colle contre tes lèvres , tu le rejette , la il t'as vraiment énervé.
Tu le pousses pour ensuite le retirer vers toi, les billets, tu les arraches de sa main et les rejettes à terre ... quitte a les déchirer on s'en fou.

« Je crois que tu n'as pas compris que la, c'est toi qui dois rembourser le plus, tu ferais mieux d'ètre gentil ... Ton portable de merde la, il ne vaut même pas le quart du dixième de ma caisse ... »

Ton visage est très proche du siens et sans prévenir, tu le lâches et lui jette un coup de genou dans l'estomac ... là ou ça fait mal.

« Pauvre type va ... »