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 Takenaga - Matricule 795-124

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Invité
Anonymous
MessageSujet: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 EmptySam 14 Oct - 20:42


Takenaga Kyohei
Je suis sage, comme un orage






Identity


nom :

Takenaga

prénom :

Kyohei

date de naissance & ville :

Decembre 1992 - Odaïba,
préfecture de Tokyo

origine :

Japonaise,  

nationalité :

Japonaise

orientation sexuelle :

Ladies only

situation familiale :

Célibataire et non reconnu par ses parents

situation financière :

modeste

statut social :

Etudiant et employé des services japonais





Groupe





Il y a Kyohei, et il y a Doppelganger. Deux facettes d’une seule et même pièce. Deux facettes si semblables et pourtant tellement opposées.

Doppelganger a sa réputation. Celle de faire discrètement, vite et bien ce qu’on lui demande. Pas de questions inutiles, pas d’état d’âmes. Juste son travail, sans chercher plus loin. Doppelganger est observateur, il ne prend que des risques calculés à l’avance, et c’est peut être ce qui en fait un hacker redoutable et sûr de lui. Doppelganger est le genre de personne a ne pas mélanger vie privée et professionnelle, il reste figé sur ses principes. Un tantinet insolent, il n'a jamais peur de chercher les problèmes, après tout, un codage ça sert à les résoudre n'est ce pas?

Et c’est bien là, tout ce qu’ils ont en commun. Si vous trouviez Doppelganger facile à comprendre, attendez de voir le vrai derrière le pseudo. Kyohei est tout sauf facile.

Kyohei c’est le genre de personne a toujours se placer dans des situations improbables. Son expérience avec le briquet et la laque  de sa mère quand il avait 13 ans ? C’était scientifique de base, et  ca a dégénéré en feu de pelouse. Comme s’il avait prévu que… Bon d’accord. Il le savait mais il ne pensait pas que ca flamberait comme ça. Mais aujourd’hui encore, il se retrouve dans des situations improbables et ce de manière totalement innée.

C’est un être turbulent, incapable de rester sagement sur une chaise à ne rien faire. Il aime l’animation autour de lui, et quand c’est trop calme, il a tendance a se demander ce qu’il pourrait faire pour créer une ambiance plus... mouvementée.  Et pourtant, il est souvent d’un calme apparent effrayant, il dit rarement un mot plus haut que l’autre, et ce quoi qu’il vous dise. Et ce même si vous l'avez blessé ou énervé.

En apparence seulement, car il intériorise énormément. Il ne montre pas quand ça l'atteint,  il encaisse les coups, et remarques mieux que quiconque, mais ne vous y prenez pas. Quand son trop plein est atteint, il ne se cache plus, et est même près a vous ressortir tout vos travers depuis votre rencontre. Et généralement, cette réaction ne signifie qu’une chose, que vous devriez partir maintenant.

Il ne fait jamais usage de la force, il pourrait, mais ca ne l'avancerait a rien, il n'aime pas vraiment ça. Parce qu'il a comprit que souvent, ce qui faisait le plus mal, c'était le manque de réaction, la froideur. Pas les cris, pas la violence. L'ignorance. Alors il ne se gêne pas pour l'appliquer après avoir explosé.

Il fait preuve d’une patience démesurée, que ce soit pour un codage ou envers les autres, cependant, ce n'est qu'un contraste vis-à-vis de son immaturité qui peut parfois atteindre les sommets. Outre son addiction aux dessins animés, il peut par exemple juste par amusement faire de mini expériences scientifiques avec une visée... récréative. Et comme il a un don incroyable pour se coller dans des situations impossibles... Je vous laisse imaginer les résultats.

Curieux, c’est le genre de mec qui peut lire des livres toutes la nuit, pour se renseigner sur un sujet et éplucher internet pour compléter ses connaissances. Il aime apprendre, même si cela n'a pas toujours été le cas. Il a eu ses travers comme tout le monde.  Et il admet parfaitement son passé de crétin, mais il ne le regrette pas le moins du monde.C'est un geek dans l'âme, parlez lui consoles, ordinateur, css, javascript et langage binaire, vous allez en faire l'homme le plus passionné au monde.

Il sait s'imposer. On ne sait pas comment, mais que ce soit par ses exploits passés ou par son comportement froid et calme, il a une forme d'autorité naturelle dont il essaie parfois de se débarrasser.

Il a appris à ne réellement compter que sur lui même, très indépendant, il n'a pas besoin de ses parents pour vivre, ou d'une copine. Non, il n'a besoin que d'un téléphone ou d'un ordinateur. Il ne supporte pas d'ailleurs d'avoir quelqu'un sur son dos qui lui dise quoi faire chez lui.

Kyohei c'est le genre de mec a ne pas vouloir s'attacher aux gens. Il a toujours choisi avec le plus grand soin ses amitiés, et fait confiance à son jugement à ce niveau là. Il a peu d'amis, mais ceux qu'il a, il les apprécie énormément, et même s'il ne leur montre pas forcément tout le temps, il est toujours là pour eux en cas de problèmes.  

Concernant les filles, il hait les déclarations dégoulinantes, les sentiments souvent bafoués et tout le tralala. Une fille, il l'accepte facilement pour un soir. Peut être deux si vraiment elle lui plaisait un peu, mais rien de plus. Il n'a pas peur de détourner la conversation, ou de lui faire miroiter des choses pour obtenir ce qu'il veut. Il ne rappelle jamais ces demoiselles après coup d'ailleurs. Ca semble dur, mais sous cette apparence froide, c'est malheureusement tout son contraire. Passer d'une fille à l'autre lui permet de ne pas penser à celle qui surgit de temps à autres dans sa tête, et qui hante ses cauchemars. Et quand une fille lui plait vraiment-vraiment, et qu'il tente sa chance, il est adepte du "demerde toi pour comprendre que je t'apprécie, même si je te montre clairement que tu me casse les couilles modèle géant", ce qui est réellement perçu par la gent féminine comme un "tu me casse les couilles, va voir ailleurs si j'y suis", pas de miracle sur son célibat. Agir comme un ado de 14 ans caractériel quand on en a 25 ca craint. Vraiment.



Eris


Bisoar  :cute: Je suis Eris, j'ai quasi 25 ans et encore toutes mes dents  :sisi:
Je suis pas douée pour parler de moi donc j'vais m'arrêter là xD
(Ah si, j'oubliais, soyez cléments avec moi si jamais vous voyez que j'ai mis un q à la place d'un a plz  :wing: J'ai un souci de transition qwerty/azerty ♥️







Code:
<a href="http://tokyo-fever.forumactif.com/t364-takenaga-matricule-795-124#3312" class="ppr">Miurq Hqruma</a> ► Takenaga Kyohei
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Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 EmptySam 14 Oct - 20:43


Takenaga Kyohei
Ich mache kaputt was mich kaputt macht.





Copie video de l’interrogatoire N°520.005.36, agent 141-55,  11:32 le 2011/12/15
-  Vous reconnaissez donc avoir agit seul pour les piratages des sites listés sur cette feuille, et avoir eu accès à leurs informations bancaires ?
(silence)
- Vous avez également accédé à certains serveurs des renseignements Japonais, n’est ce pas ?
(rire de l’accusé)
- Accédé est un bien grand mot, j’ai juste poussé la porte que vous avez laissé ouverte.
- C’est donc un aveu ?
- Pourquoi cacher les secrets dans le coffre fort, quand on a des pots de fleurs aux fenetres hein ?
- Si je peux me permettre, mon client et moi…
- Video coupée –


Et c’est comme ça que je me suis retrouvé dans ce qui s’apparentait à une galère au début.

Comprenez moi, j’ai toujours été le genre de gamin à part. J’étais le geek, celui qui était dévoré par la curiosité et par la technologie. Et mes parents n’ont jamais rien fait pour m’en empêcher. Fils unique, j’étais le favori de mes parents, quoi que je dise ou fasse. A mes 10 ans, j’ai reçu un ordinateur tout propre et tout neuf. C’était mon précieux à l’époque,  je me rappelle encore du bruit que faisaient les touches, ce clac énervant, et la dureté du clavier. Mais c’était mon bien le plus précieux, mes raccourcis, mes commandes, et plus j’avançais dans ma découverte, plus j’avais envie d’en savoir plus. Et c’est comme ça sans le savoir que j’ai commencé à faire du hacking. En commençant par des choses simples comme débloquer des logiciels, jusqu’à créer et débloquer des pare feux. J’ai commencé à frôler avec l’illégalité juste pour rire, ce genre de blagues stupides totalement immatures qu’on fait quand on a 14 ans et un visage digne d’une calculatrice.  Du simple détournement de compte, au pare feu a plusieurs niveaux, je m’amusais. A défaut de trouver l’école passionnante, j’avais trouvé mieux. J’étais devenu l’autre moi, ce mec si différent mais qui déteignait progressivement sur celui que j’étais réellement.  Et plus le temps passait, plus je me perfectionnais. Et  j’ai commencé a vendre mes services sur certains sites pour me faire la main. Des petits trucs au début, du vol de sujets, des blagues a certains emmerdeurs, mais ce n’était pas assez. C’était devenu une drogue, plus j’en faisais et plus je voulais en faire. Alors j’ai commencé à voir plus grand. Je voyais mon  portefeuille bitcoin augmenter et ça me donnait des ailes. J’étais de plus en plus sur de moi, et c’est peut être là que j’ai un peu dérapé.  J’ai fais quelques gros coups à cette époque là, voler des listes de comptes, de clients, accéder à des bases de données très protégées. J’étais une référence, à seulement 18 ans. Je me croyais malin, je contrôlais régulièrement le serveur de la police de mon arrondissement pour savoir si j’étais en danger ou sous surveillance. L’idée en soi n’était pas bête, mais pour qu’elle soit valable, il aurait fallu que je sache faire preuve du même discernement vis-à-vis des offres que je recevais. Et c’était sans compter le coup de l’année. Une demande assez spéciale. Tout comme son montant, qui était trop haut pour que ca soit honnête. J’aurais du dire non, et pourtant j’ai cédé, non pas pour l’argent mais pour le sentiment de danger que je ressentais à chaque gros coup. J’étais devenu accro a cette adrénaline. Rien ne pouvait plus m’arrêter et pourtant… Entrer dans les serveurs gouvernementaux aurait du me faire réagir. Mais non. Je me souviens encore du moment ou j’ai réalisé que j’étais rentré et ressorti sans me faire prendre. Ce sentiment gigantesque. Cette force. J’avais l’argent qui m’attendait, les dossiers en main, et pourtant, je n’ai pas pu les donner. Une main m’en empêchait. Et c’est probablement ce qui m’a évité la prison à vie. Mieux encore, je me suis décidé à laisser des signes dans mon passage. Rien qui n’aurait pu leur permettre de les faire remonter à moi, ou du moins je le pensais jusqu’à cette incursion de la police dans ma chambre ce matin là. Se retrouver entouré de gros bras du swat Japonais alors qu'on avait encore la gueule en travers de la soirée de la veille,  c’était presque surréaliste pour moi. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans cette galère.

When life fucks you, just lie down and enjoy.

J’étais dans la merde à ce moment là, accusé de plusieurs crimes dont un de trahison, je m’étais presque dit que j’étais mort. Et je ne le réalisais pas entièrement encore, je ne prenais pas en compte ce qui se passait réellement, j’étais accusé de tout un tas de choses parfois vraies comme le vol de données, mais aussi de choses que je n’avais pas faîtes comme cette trahison. J’avais un avocat en or, j’en étais conscient. Je ne sais pas comment il avait négocié son plaidoyer, mais je me souviens que suite à ça, mon accusation de trahison avait été transformée. Il avait fait valoir que les données n’avaient jamais été remises a qui que ce soit, ce qui était vrai, mais aussi que j’avais laissé des cailloux pour qu’ils voient qu’il y avait une faille, ce qui était assimilé a du grey-hacking. Ou de la prévention, à voir. Mais toujours est-il qu’il m’avait évité la prison. Enfin c’était un grand mot, un an de rétention dans un centre militarisé sans accès au monde extérieur, et encore moins à un ordinateur. Et une probation de 2 ans sur mes activités « internet ».  J’étais verni. J’en aurais presque regretté la prison s’il n’avait expliqué qu’un programme de réinsertion pouvait m’être proposé. Un programme dans un service de l’armée, sur la sécurité de leurs serveurs et pour l’interception de certaines données, ils s’intéressaient aux profils de mon genre selon lui. Et je ne sais pas ce qui m’a prit au moment ou j’ai accepté de signer cet accord. Je ne nierais pas qu’au début, j’ai vraiment eu l’impression de m’être fait arnaquer. J’étais à l’armée. Tout simplement. Le réveil à l’aube, le sport, les corvées, le sport, c’était un rythme que j’ai détesté. Du moins au début, plus ça allait, plus j’étais frustré. Jusqu’au moment ou un des sergent-chef a sorti un de ces gros sacs de boxe en me demandant de me défouler dedans. Je ne sais pas combien de temps j’ai tapé la dedans. Ca me détendait quelque part de faire du sport, pas pour me défendre, mais plus pour mon propre équilibre. J’ai appris le full-contact avec lui d’ailleurs, j’ai donné tout ce que j’avais pendant un an, j’ai mis cette curiosité et cette frustration dedans. Et au fil du temps, ceux que je considérais comme mes geôliers ont commencé a changer de visage, ils sont devenus des gens avec qui je parlais de tout et rien, ils connaissaient ma vie et je connaissais la leur. A la fin de cette année là, la demande d’insertion dans le programme était arrivée. Et c’est surement là que ma vie a changé. Que je l’ai rencontrée aussi. Que j’ai appris qu’un être humain pouvait tolérer beaucoup de choses mais que parfois sa carapace n’était pas suffisante. J’ai fais mon premier jour dans ce programme un mardi. Je m’en souviendrais toujours. J’étais âgé de 19 ans, et livré à moi-même. J’étais rentré chez moi la veille, et j’avais pas vraiment bien vécu mon retour chez mes parents. Entre un mère qui passait son temps à m’observer d’un air désapprobateur sans un mot, et un père qui ne cessait de me demander si je savais par quoi il était passé auprès des voisins, j’ai préféré ne pas réagir. Je me suis muré dans le silence, attendant un orage qui ne devrait pas tarder, ma mère était comme moi, elle allait finir par dire ce qui n’allait pas. Elle avait tenu une nuit, avant de me dire qu’il allait falloir que je déménage, que le voisinage avait mal toléré la police l’an dernier et que je ne pourrais pas rester là. Je me souviens avoir gardé le silence. J’avais déjà compris le problème lors de leurs visites durant ma garde à vue l’an dernier, leur regard disait bien qu’ils auraient préféré être à des kilomètres de là. Et je m’étais exécuté sans un mot, ni un cri.

It will be easy they said.

On était trois; Trois pirates récupérés du fin fond des postes de police. Une fille et deux gars. Je me souviens encore du  bureau avec les cloisons en verre que nous avions au début. Pas d’ordinateur, juste un mec ennuyant qui nous expliquait nos missions. Sécuriser des serveurs tests en circuit fermé histoire de ne pas planter les vrais serveurs, codes qui seraient analysés par un titulaire et si ils étaient validés seraient appliqués. De l’installation d’alarmes sur les mots clés, et de la recherche pour certains dossiers mineurs. Chacun assignés a des serveurs particuliers, et pas de contacts sur les dossiers.  Du moins en apparence, il y avait Nobu, alias Sketch, qui avait atterri ici après avoir pénétré dans les serveurs de la police et effacé des casiers judiciaires. Il s’était fait prendre en tentant de vendre des listes de données. Puis il y avait Aoi, aussi connue sous le nom de Bluebird. Son crime ? Avoir fait de la prévention et montré des failles. Nous étions ces gens bizarres que les gens regardaient avec étonnement et défiance. Du moins au début, au bout de quelques mois, nous commencions a nous intégrer. Aoi était toujours en retrait, timide, froide en apparence. Et c’est peut être ça qui me plaisait tant chez elle. Ou alors son côté totalement sauvage parfois. Je ne savais pas exactement, mais je me souviens encore de son parfum, ou de sa gestuelle quand quelque chose l’énervait. Si on m’avait dit que me faire arrêter me présenterait une fille parfaite, avec qui je me mettrais en couple, je ne l’aurais pas cru. Et pourtant, se mettre en couple, vivre ensemble, c’était ma nouvelle définition du bonheur. Notre réinsertion était de deux ans, et bien vite notre échéance arrivait. Je ne m’étais pas préparé à ça. J’avais 20 ans, un diplôme de lycée et pas de travail. On a lutté au début, des petits jobs, des formations, on  s’est donné à fond pour avancer tous les deux. Je me suis inscrit à l’université, en chimie, et je suis passé réceptionniste dans un hôtel, il fallait payer le loyer. Même partagé. Mais c’était sans compter notre ancienne responsable qui m’avait proposé de travailler a mi temps pour eux, dans un premier temps. Principalement le soir pour faire de la surveillance, et pour certains de leurs nouveaux projets sur leurs serveurs. Je me souviens ne pas avoir réfléchi plus de 30 secondes avant d'avoir accepté.  Et j’avais décidé de faire la surprise à Aoi. Ca me semblait une excellente idée sur le moment. J’étais parti pour la voir à son travail de vendeuse dans un magasin, et je ne me souviens pas exactement à quoi je pensais à ce moment là. J’étais sur un nuage, totalement imperturbable. Je n’ai pas réagi quand je suis passé devant un camion de secours. Pas plus que lorsque j’ai vu les pompiers autour d’un corps, et une voiture en travers de la route. Je n’ai pas compris de suite, le travail de Aoi était à plusieurs rues, et ce n’était pas la fin de son service. Cette sueur froide en reconnaissant une chaussure et le sac a main au milieu de la chaussée. Et la peur. La peur de ce qui se passait. Je me souviens avoir couru, et ne pas avoir pu parler en reconnaissant le corps à terre. Elle semblait endormie. Juste endormie, malgré la blessure qu’elle avait sur le visage. Je me souviens avoir entendu les secours me poser des questions. Et moi qui la regardais en murmurant des Aoi continus. J’étais paumé. Je me souviens être parti avec les secours à l’hôpital. J’avais 22 ans.  Et j’avais l’impression d’en avoir pris 50 en quelques heures. J’ai attendu longtemps avant qu’un de ces médecins ne me dise finalement qu’elle ne se réveillerait probablement pas. Ou du moins pas avant plusieurs jours. Mais que pour lui, ca tenait plus de plusieurs mois, voir des années. Et c’est comme ça que je me suis retrouvé seul, dans un appartement, entouré de fantômes du passé. Je me souviens de sa sœur qui était venue, de sa réaction gênée vis-à-vis de ma retenue. J’allais la voir tous les jours au début. J’en étais vraiment fou. Et à chaque fois je me brisais un peu plus. Et quelques mois plus tard, elle s’est réveillée. Sans aucun souvenir. De sa famille, de nous. Et c’est là que je me souviens avoir vraiment changé.

I'm only human after all.

J’étais définitivement seul. Et ca me faisait moins mal de m’éloigner sans rien dire, que je voir son regard perplexe, et totalement dénué de cette flamme qui l’habitait auparavant. De me retrouver dans sa bulle, comme un étranger, un étranger qui la mettait mal à l’aise. Puis elle est repartie a Kyoto avec sa sœur, et je n’ai plus eu que des mails espacés la concernant, et concernant sa progression, avant que sa sœur ne me demandé de ne pas venir la voir, c’était le mieux. Alors je me suis concentré sur mes différentes occupations. Je me suis remis au full-contact, j’ai même passé des compétitions nationales. J’avais besoin d’évacuer ce trop plein, je ne voulais jamais le laisser déborder. J’étais concentré sur ce qu’on me donnait au travail. J’étais devenu un employé quasi régulier dans le service des renseignements japonais. Non pas dans le sens ou ils espionnaient des personnalités mais plus dans le sens internet. Les recherches, les protections, interceptions de données, je me donnais à fond pour tout faire et ne pas y penser. Je l’ai vécu difficilement au début. Je ne voulais rien faire, j’étais juste une version effacée de moi. Et Sketch est souvent venu d’ailleurs, c’est devenu mon ami le plus proche au fil du temps, on était souvent dehors, à faire la fête. Enfin, lui buvait, et moi je préférais vendre des rêves aux filles. M’occuper les mains, le cerveau, tout était bon pour ne pas y penser. Pour avancer. Ca m’évitait de penser. Et c’est comme ça que trois années ont passées. Le temps guérit tout il paraît. J’ai changé, mais je n’ai pas honte ce que je suis. Je me suis affirmé. Je suis devenu cet être calme, un tantînet effrayé de l'engagement, et parfois immature. Si je l'aime toujours? Peut être bien. Si je suis prêt à aller de l'avant? Encore plus. Se retourner sur le passé n'est bon pour personne, alors vivons au jour le jour.



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MessageSujet: Re: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 EmptySam 14 Oct - 20:47

Mon amourrrrr d'un autre compte (faut que je la fasse)
:hrt: :hrt: :hrt:

Bienvenue :inlove:
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Invité
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MessageSujet: Re: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 EmptySam 14 Oct - 21:55

Amene mon amour de moi :wing: :wing: :wing: :wing:

Sinon merci ♥️
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Invité
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MessageSujet: Re: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 EmptySam 14 Oct - 21:56

On se connait ? :inlove:
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Invité
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MessageSujet: Re: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 EmptyDim 15 Oct - 9:08

Hannn la beauté !!! Le geek !! La froideur !!! J’aime ! J’aime beaucoup beaucoup !! Bienvenue ici !! ❤️❤️
Tout plein d’amour sur toi le temps que je vienne te réclamer un lien ;) :hiii:
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MessageSujet: Re: Takenaga - Matricule 795-124   Takenaga - Matricule 795-124 Empty

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Takenaga - Matricule 795-124
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