excuse me, wtf are you doing ? (Armin)

Excuse me, wtf are you doing ?Les bro de l'extrêmeJe viens à peine de passer la porte de l'entreprise que dèjà je suis assailli de questions, de remarques et de demandes en tout genre. Ils savent très bien que j'ai pas de temps pour leurs conneries et que je les recevrais jamais dans mon bureau, alors ils viennent me les casser dans le hall. Il leur fallait ma signature, mon accord, mon avis, mon temps. Je ne prends même pas le temps de m'arrêter ni même de sortir ma main droite de ma poche. Voyez ça avec ma secrétaire. J'avais plus urgent à faire, et pour cause, c'est avec un flyer bleu flashy à la main que j'entrais dans l'ascenseur immaculé en appuyant sur le bouton numéroté 33, défiant du regard quiconque oserait monter avec moi. Comme d'habitude, il n'y avait pas de suicidaire dans le lot et ils restèrent prudemment à l'extérieur, regardant les portes se refermer doucement sur mon sourire narquois, avec des airs dépités sur leurs visages. La petite musique d'ascenseur m'arrache un claquement de langue. Elle me plait pas, il faudra que je demande à mon assistante de la changer. Je m'observe rapidement dans le miroir et passe la main dans mes cheveux avant que la voix de la dame de l'ascenseur ne retentisse. Trente troisième étage, publicité et communication. Les portes sont à peine ouvertes que déjà mes pieds foulent le couloir du département tant haït. Il y avait toujours des problèmes ici et à force, je finissais par connaitre le responsable par coeur. Je traverse l'open-space sans m'occuper des regards abasourdis qui se posent sur moi, et me dirige vers le bureau de l'idiot qui me sert de chef de département. J'entre dans son bureau sans frapper, me foutant cordialement de l'idole féminine à laquelle il était en train de parler et marche vers lui sans une once de sympathie. Ma paume s'abat sur son bureau avec force, faisant sursauter les deux personnes présentes et je le laisse admirer la jolie affiche bleue en le fusillant du regard. C'est-quoi-ça ? Son regard étonné se pose sur l'affiche et il blémit soudainement. Il lève un doigt, contrit, en se levant et se dirigeant vers l'open-space à grand pas. Une petite minute. Pas décidé à rester derrière, je le suis nonchalamment, déjà excédé par la tournure que prend ma matinée. Son cri déchira l'air comme un aboiement. ARMIN ! Un petit blondinet s'arrête aussitôt de marcher tandis que tous les regards se tournent vers lui et qu'un sourire se dessine lentement sur mes traits. Voilà la petite raclure qui ose m'humilier, alors. Qu'est-ce que c'est que cette photo, j'avais demandé la TROIS... J'en avais assez entendu, lassé de sa voix plus qu'énervante, je le coupais en pleine phrase en posant ma main sur son épaule avant de la retirer vivement, dégouté du contact que j'avais établi avec sa personne. Je m'en occupe. Il tourne son visage vers moi, surpris par mon ton sans appel et s'eclipse vers son bureau, trop content d'éviter les représailles. Je marche lentement vers le petit blondinet, en le dévisageant. Bon, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire d'un tel boulet ? Je crois les bras sur ma poitrine en le toisant du haut de mon mètre quatre-vingt quatre puis je la remarque. Elle, la femme qui semble être avec lui maintenant que je regarde mieux. Elle est grande pour une femme et belle à se damner. J'ai du mal à savoir pourquoi un avion de chasse pareil traîne avec un sous-fifre plutôt laid et stupide de ce que j'ai pu en voir. Etrangement, le visage de la femme me rappelle quelqu'un sans que je puisse mettre le doigt dessus. Je pense avec fierté que c'est surement une Et ça, c'est qui ? Je fais sans lâcher la sirène du regard. Ses formes sont vraiment sensationnelles. Tout à fait mon genre.

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